Thyrreion
I calchi di Thyrreion
I 212 calchi d’iscrizioni conservate al Museo archeologico di Tirreo (di cui 188 pubblicati online) costituiscono il secondo lotto significativo dell’ectipoteca veneziana. Come nel caso di quelli di Agrinio, essi rappresentano la collezione epigrafica del Museo nello sviluppo di acquisizioni dell’ultimo cinquantennio; corrispondono quindi per la maggior parte a rinvenimenti epigrafici successivi all’edizione delle iscrizioni acarnane di G. Klaffenbach (IG IX I2 2, 1957), fino all’ultima ricognizione in loco del 2005 e sono ora editi in CEGO 2 (cds). L’ectipoteca veneziana completa in tal senso quella maggiore delle Inscriptiones Graecae della Berlin-Brandenburgische Akademie der Wissenschaften.
I calchi rispecchiano le caratteristiche della cultura epigrafica regionale, in particolare quella di Tirreo e del nord dell’Acarnania, per un arco cronologico prevalentemente di epoca ellenistica ma con una discreta rappresentatività del IV secolo a. C. e del periodo imperiale. La categoria maggiormente rappresentata è quella funeraria (75%) mentre pochi sono gli esempi di epigrafia pubblica. Significativa è la presenza di epigrafi di ambito religioso, dediche e soprattutto liste di personale cultuale o di membri di associazioni religiose databili alla tarda epoca ellenistica: una tipologia documentale, quest’ultima, che presenta una forte similarità con analoghe testimonianze epigrafiche di Ambracia e di Corcira e che permette quindi di identificarla come elemento rivelatore di una koine socio-culturale attiva nella Grecia nord-occidentale di epoca ellenistica (Antonetti 2010; Baldassarra 2010).
Les estampages de Thyrreion
Les 212 estampages des inscriptions conservées au Musée archéologique de Thirio (dont 188 sont ici publiés en ligne) constituent le deuxième noyau représentatif de l’ectipothèque vénitienne. Comme pour ceux d’Agrinion, ils reflètent le développement de la collection épigraphique du Musée au cours des cinquante dernières années et correspondent de ce fait principalement aux textes épigraphiques qui furent enregistrés après l’édition des inscriptions acarnaniennes de Klaffenbach (IG IX I2 2, 1957), et jusqu’en 2005, année des dernières recherches sur le terrain. Ces textes sont aujourd’hui publiés dans le volume CEGO 2 (sous presse). L'ectipothèque vénitienne complète donc la collection principale, celle des Inscriptiones Graecae de la Berlin-Brandenburgische Akademie der Wissenschaften.
Les estampages sont représentatifs des caractéristiques de la culture épigraphique régionale, en particulier celle de Thyrreion et de l’Acarnanie septentrionale : la majorité des inscriptions datent de l’époque hellénistique, celles du IVe siècle av. J.-C. et de l’époque impériale sont en nombre plus restreint.
La catégorie de textes la plus répandue est l’inscription funéraire (75%). Il y a peu d’exemples de documents publics, mais la présence d’inscriptions à caractère religieux est significative : outre des dédicaces, il existe un certain nombre de catalogues de personnel cultuel ou de membres d'associations religieuses datés de la fin de la période hellénistique. Cette typologie documentaire présente une ressemblance marquée avec des témoignages épigraphiques semblables d'Ambracie et de Corcyre, ce qui conduit à l'identifier comme un élément caractéristique d’une koine socio-culturelle présente dans la Grèce du nord-ouest à l’époque hellénistique (Antonetti 2010 ; Baldassarra 2010).
La catégorie de textes la plus répandue est l’inscription funéraire (75%). Il y a peu d’exemples de documents publics, mais la présence d’inscriptions à caractère religieux est significative : outre des dédicaces, il existe un certain nombre de catalogues de personnel cultuel ou de membres d'associations religieuses datés de la fin de la période hellénistique. Cette typologie documentaire présente une ressemblance marquée avec des témoignages épigraphiques semblables d'Ambracie et de Corcyre, ce qui conduit à l'identifier comme un élément caractéristique d’une koine socio-culturelle présente dans la Grèce du nord-ouest à l’époque hellénistique (Antonetti 2010 ; Baldassarra 2010).
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